Carnet de route (9) - mercredi 8 septembre - Ô rage ! ô désespoir !
Par cathmans le mercredi, 8 septembre 2010, 18:30 - Lien permanent
Vous nous suivez depuis plus d’une
semaine maintenant et nous vous en remercions. Ne sacrifions pas aux habitudes:
aujourd’hui, temps frais (9°) mais le ciel est bien bleu. Le vent lui est
toujours là! Il chasse les nuages mais apeure les cyclos.
Le départ est assez
folklorique… Parlons d’abord du petit déj. à Belorado. Il faut imaginer environ
25 pèlerins dont certains très pressés, en même temps dans le petit bar de l’hôtel
avec un zinc et 5 tables pour 4 personnes, une machine à café débitant au
maximum 4 cafés à la fois (momento, momento… disait le patron !) mais par
contre un bon assortiment de viennoiseries et de charcuterie. Bonjour l’ambiance !
Bon enfin, déjà 2 groupes se forment, on va dire départ entre 7h45 et 8h! On
chemine de Belorado à Fromista, 124 km (dénivelé: 1000 m) par la maintenant fameuse
et dangereuse N-120 jusqu’à Villasandino à 76 km. Le groupe logé à Villafranca
Montes de Oca qui est sur la N-120 à 12 km de Belorado a pris de l’avance.
Nous
sommes maintenant en Castille-et-Leon avec ses plaines arides et ses beaux
monuments. Le col de la Padraja à 1150 m d’altitude est la première difficulté à
passer mais une superbe et longue descente récompense les courageux qui roule comme
hier avec un vent vigoureux et… des camions. Nous avons rendez-vous à
Castanares pour retrouver un guide qui doit emmener à bicyclette tous les
cyclos visiter Burgos, l’église San Lesme, la chartreuse de Miraflores… et sa cathédrale,
un joyau gothique. Le Cid Campeador y est enterré auprès de Chimène sous le
dôme. Pas trop le temps de visiter mais Burgos semble une cité gaie et animée.
Après
le déjeuner à Villanueva, nous traversons de grandes plaines céréalières sans grand intérêt si ce n'est de nombreuses églises au gré des villages, toutes superbes. Nous nous
retrouvons tous à Fromista où passe le canal de Castilla.
A demain.
Commentaires
ça Beauce, ça Beauce
et vive les p'tits dej à la française!!
pauvres pélerins qui partent le ventre vide. Un conseil pédalez avec les talons
bernard